Le monde s'entortille en élégantes
vrilles Au long desquelles saillent autant
garçons que filles, Abondance des fruits, sans que
toujours la Joie Dans cette foison nue puisse trouver
sa voie.
Nous sommes des manants pieds nus sur
les chemins, Nous ne possédons rien du monde de
demain, Ni plancher ni plafond, terre et ciel,
en nomades Au bout du fil ténu de nos vies, les
Pléiades...
Furtivement les doigts caressent les claviers, Sur les écrans les yeux se laissent dériver, Les ombres sont de feints reliefs, fausses présences, On se verra dans l’au-delà de nos errances.