À l’eau
C’est une vie qui va, des notes de musique,
Eau douce ou bien salée, ça laisse un goût tragique,
Une fleur qui dérive au milieu du ruisseau
Me dit que nul ne va du cercueil au berceau.
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Cette fleur qui surnage, est-ce ton Ophélie
RépondreSupprimerMurmurant au passage qu'il n'est pire folie
Que ce tourment de l'âme, ainsi qu'une ordalie?
Qu'importe de partir ! La source est avilie...
Merci pour ce commentaire tout en élégance poétique et finesse, où le miroir de tes vers reflète mes pensées, ces labyrinthes sombres où la raison se perd, mais juste en dessous, sous la fleur, l'eau coule vers l'océan abyssal, toujours plus bas, l'eau salée, comme les larmes, aussi. Sous le tragique, l'espoir. C'est l'eau, mon Ophélie. C'est elle qui porte la fleur. Par son lâcher prise, elle vainc tous les obstacles (image très taoïste). C'est une eau qui bouge, même si l'écoulement (tel le temps) semble inéluctable : en avoir conscience est comme une clé de l'âme... vers d'autres états ?
RépondreSupprimerÀ bientôt
JiEl
Curieuse coïncidence ! je suis en train de relire le Tao Te King!
RépondreSupprimerOù l'on peut lire justement que l'eau "se trouve proche du Tao". Si seulement les méandres de ma pensée pouvaient avoir la même fluidité, la même constance et le même entêtement que le cours d'eau qui toujours suit son chemin!
Merci à toi aussi pour ton retour
A bientôt JiEl