Sentence
Sur la nappe brodée, la théière en argent
Fume des liserés de brume si changeants,
Je tire une gaufrette au milieu de la boîte,
Il est écrit dessus : « Jamais faille n'est droite ».
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Et, comme suspendu au souffle du thé noir,
RépondreSupprimerUn sourire amusé frôle le Samovar :
S'il fallait un remède aux dialogues de sourds,
Gaufrettes, vous seriez le croustillant recours!
Quand le thé sourd, il faut le boire.
SupprimerQuand la gaufrette est tirée, il faut la croire.
Tu as raison Mali l'un comme l'autre supposent de n'être pas solitaire... en premier lieu !
Alors brisons-les et que naissent ainsi des nouveaux sens au-delà de nos surdités...à moins qu'il ne s'agisse de briser quelque chose en nous, chercher la faille. Je m'égare.
Merci Mali de susciter ainsi ces digressions, dans cette poésie que tu infuses avec une délectation partagée !
JiEl
"chercher la faille" en nous, je n'y avais pas pensé, mais non JiEl, tu ne t'égares pas du tout...les gaufrettes, comme des oracles qui répandent leurs aphorismes sibyllins, le temps que
Supprimerla science et le thé infusent
la poésie se diffuse
et moi toute confuse...
J'ai parfois l'impression de dire n'importe quoi mais c'est si bon :))
Ca me rappelle le bon vieux temps du partage des ressentis!
Merci à toi
La légèreté de la gaufrette lourde de sens n'est un plaisir que si on la déguste en bonne compagnie... ce qui est manifestement le cas ici ! Et pour continuer à divaguer, je me plais à croire qu'une phrase coupée peut contenir plus de sens que la somme de ses parties, en est-il de même pour nous, pauvres humains, blessés, balafrés, fissurés... encore une petite gaufrette ?
SupprimerÀ bientôt
JiEl