jeudi 22 septembre 2016

Heure brune

L’heure m’est étrangère et la nuit fait écrin
Tandis que vers le sol retombe le serein.
La petite chevêche en silence s’envole,
En ce velours je vais, les astres batifolent.

3 commentaires:

  1. On m'appelle parfois "la longue dame rouge"
    Et je n'aime rien tant que ce temps évasif
    Où fusent les secrets, où rien d'autre ne bouge
    Que la nuit de velours et ses hôtes furtifs...

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  2. Quel charme ce contrepoint si joliment posé, délicat parfum dans ma nuit. Merci Myndie !

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    1. Pas de quoi! Je crois que je me suis d'abord fait plaisir.. J'aime ces petits quatrains; parfois l'un d'eux me porte plus qu'un autre et ça va très vite, un jet de plume... Je voulais te faire aussi un petit clin d'œil affectueux. J'espère que tu vas bien et je te dis à bientôt

      Maryse

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