J’avance sans allant sur un ruban d’asphalte Où je sais ne jamais avoir à faire halte, À moins que l’ombre, un jour, qui me précède ou suit Vienne à se refermer sur moi, comme une suie...
Les cendres d’Asmodée glissent dans l’eau qui dort Et troublent les reflets de la lune. J’ai tort. On ne peut assortir la cendre et la lumière, Entre les deux, toujours, la secousse première.
Les cendres d’Asmodée glissent dans l’eau qui dort Et troublent les reflets de la lune. J’ai tort. On ne peut assortir la cendre et la lumière, Entre les deux, toujours, la secousse première.
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Les cendres d’Asmodée glissent dans l’eau qui dort Et troublent les reflets de la lune. J’ai tort. On ne peut assortir la cendre et la lumière, Entre les deux, toujours, la secousse première.
Il traquait le fumet des roses coulemelles, En rond dans la clairière, à l’heure où tout se mêle, En dessous des vapeurs montantes du brouillard, Le dernier des anciens qu’on nommait le Vieillard...
La neige mord le ciel et fait taire les sons Mais dedans le vieux poêle apaise mes frissons. Sous la couleur de miel des lambris je m’étire Au rythme lent de la bouilloire qui soupire.
Elle est étrange et belle et plus que de raison Son silence à lui seul est l’or de l’oraison. Nous nous croisons souvent tout près du cimetière. Elle semble flotter au-dessus de la terre.
Mille et un coups d’épée sont inscrits dans les pierres Au pied de ces remparts qui datent d’une autre ère. Au nom de noirs desseins, le sang fut répandu. Aujourd’hui comme hier, la noirceur veut son dû.
L’intimité de l’être était, de son avis, L’étape décisive à franchir dans la vie. Fort de cet aphorisme, il naviguait dans l’onde Illusoire du soi. Vague nauséabonde…
À son avis, l'intimité de l'être était Le pas décisif dans la vie. Avec cet aphorisme, il surfait sur la vague Illusion de soi. Nausée surgit ...
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À son avis, l'intimité de l'être était Le pas décisif dans la vie. Avec cet aphorisme, il surfait sur la vague Illusion de soi. Nausée surgit ...
L’odalisque têtue, de marbre, me sourit Dans le jardin cossu qui borde la prairie. La rosée du matin la pare de diamants. Saura-t-elle sourire intentionnellement ?
La maison qui m’observe a des fenêtres closes Et des rideaux fleuris. Sans doute quelque chose Essaie de m’avertir qu’un étrange destin Dans ce lieu s’est joué. Que suivre ? Mon instinct.
J’aime ces matins clairs où le silence court, Où la beauté du monde, sauvageonne, sourd Quand j’ouvre les volets. Le froid mène la danse. Il est tôt… juste avant que les oiseaux se lancent...
Équilibriste triste, il entend les oiseaux Qui pépient dans l’été, juchés sur des roseaux. Lui cherche à se tenir sur une perche frêle. Il ne supporte plus de ne pas avoir d’ailes.